Clément Marot
Vigne et vins
Préface de Gérard DEFAUX
Clément Marot nous rappelle dans son Enfer l’existence des « bonnes vignes » du Quercy, s’il va même, dans une épigramme adressée à Maurice Scève, jusqu’à reconnaître qu’il n’a pas besoin de chanter pour boire, ce n’est pas pour nous faire oublier que tous ses ennemis, les moines, les théologiens et les prêtres, les médisants, les sots et les envieux, les « langues serpentines » sont tous d’invétérés, de grotesques et repoussants ivrognes. Le vin chez Marot est brillant comme le soleil. Il ne doit pas abattre l’esprit, mais l’élever. Dans son univers poétique, il connote la poésie, l’inspiration, le bonheur, et non l’ivresse. Il se confond pour lui avec Cahors et le Quercy.